Six ans du Plan Deeptech : une filière française bien établie
Paris, le 13 mars 2025 – Depuis son lancement en 2019, le Plan Deeptech, piloté par Bpifrance pour le compte de l’État dans le cadre de France 2030, a substantiellement accéléré le transfert de technologie à travers le pays, avec aujourd’hui 2 589 startups deeptech actives. L’initiative a pour objectifs principaux l’accélération de la création de nouvelles entreprises, le soutien à leur croissance, ainsi que le renforcement des synergies entre innovation, recherche et industrie. En 2024, le nombre de nouvelles startups a atteint 385, manifestant une dynamique prometteuse. La France, fort de son écosystème vibrant, se positionne comme un acteur clé en Europe, représentant 20 % des levées de fonds deeptech sur le continent.
Six ans après son lancement, le Plan Deeptech s’impose comme une véritable success story en France, propulsant l’écosystème technologique vers de nouveaux sommets. Opéré par Bpifrance pour le compte de l’État, ce plan a favorisé la création et l’accélération de startups innovantes en tissant un réseau solide entre recherche, entrepreneuriat et industrie. Avec un portefeuille de 2 589 startups à haute valeur ajoutée, la France se positionne désormais comme un acteur incontournable de la deeptech en Europe, renforçant ainsi sa compétitivité sur la scène internationale.
Le Plan Deeptech, lancé en 2019 par l’État français et opéré par Bpifrance dans le cadre de l’initiative France 2030, a transformé le paysage de l’innovation en France. Six ans plus tard, cette stratégie s’est avérée être un catalyseur pour le transfert de technologie et la création de startups, propulsant la France au cœur de la dynamique deeptech européenne. Aujourd’hui, avec plus de 2 500 startups deeptech en active, cet article explore les avancées réalisées, les défis à relever et l’impact significatif de cette filière sur l’économie française.
Les fondements du Plan Deeptech
Le Plan Deeptech repose sur trois grands axes qui visent à structurer et dynamiser l’écosystème français des startups innovantes. Le premier axe consiste à accélérer la création de startups deeptech, avec un objectif ambitieux de 500 nouvelles entreprises par an d’ici 2030. Ce soutien est accompagné d’un second axe : soutenir leur croissance par des financements adaptés et un accompagnement personnalisé, permettant à ces entreprises de rupture de passer de l’idée à la réalisation commerciale.
Le troisième axe vise à renforcer les capacités d’innovation parmi les acteurs de l’écosystème, en facilitant les interactions entre la recherche, l’entrepreneuriat et l’industrie. Grâce à ces fondements solides, le Plan Deeptech a permis de stabiliser et de structurer un environnement propice à l’innovation.
Une dynamique de création de startups en forte croissance
Depuis son lancement, le Plan Deeptech a enregistré une création impressionnante de startups. En 2024, 385 nouvelles entreprises ont vu le jour, témoignant d’une dynamique de création soutenue. Ce chiffre confirme non seulement la croissance des startups deeptech, mais indique également une tendance prometteuse pour les années à venir.
Une évolution significative est à noter : 60 % des nouvelles startups deeptech ont émergé de profils non académiques, illustrant un changement positif dans l’écosystème, avec des entrepreneurs chevronnés provenant des secteurs numériques et industriels apportant leurs compétences et leur expérience.
Les investissements et le soutien financier : un enjeu crucial
En 2024, les startups deeptech françaises ont levé 2,8 milliards d’euros, bien que ce chiffre marque une baisse par rapport à l’année précédente. Les investissements dans le secteur sont principalement orientés vers l’Intelligence Artificielle, qui représente à elle seule 40 % des fonds levés. Parmi les levées les plus notables, Mistral AI et Poolside se démarquent par leurs montants impressionnants.
En outre, l’Île-de-France continue d’attirer près des deux tiers des investissements deeptech, soulignant son rôle central en tant que hub de l’innovation. Malgré la sélectivité croissante du marché, l’écosystème early-stage se structure progressivement, favorisé par l’arrivée de nouveaux acteurs tels que les business angels et family offices.
Les succès et impacts économiques du Plan Deeptech
Le succès du Plan Deeptech est également mesurable économiquement. En 2024, les startups deeptech ont généré près de 3,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires, créant plus de 50 000 emplois. Ce résultat témoigne de l’intégration croissante de ces entreprises innovantes dans le tissu économique français.
De plus, l’impact industriel s’élève avec l’inauguration de 16 nouvelles usines, portant le total à 150 sites de production actifs en France. Ces nouvelles installations non seulement augmentent la capacité de production, mais jouent aussi un rôle clé dans la réindustrialisation du pays.
Les défis à relever : vers l’avenir de la deeptech française
Bien que le bilan du Plan Deeptech soit positif, plusieurs défis demeurent à l’horizon. L’enjeu pour les prochaines années consiste à transformer cette dynamique en champions technologiques, en attirant davantage de talents et en renforçant la collaboration au niveau européen. Cela nécessitera une simplification des démarches et une mobilisation accrue des fonds privés ainsi que des investissements étrangers.
Afin de consolider cette dynamique, les priorités pour 2025 seront centrées autour de quatre axes stratégiques : attirer plus de talents, renforcer la connexion entre recherche et entrepreneuriat, mobiliser les fonds privés et accélérer l’intégration européenne. Ces actions visent à mettre la France au premier plan de la deeptech européenne.
La France, leader européen de la deeptech
Avec plus de 2 589 startups, la France est désormais un acteur clé en Europe dans le secteur deeptech, représentant 20 % des levées de fonds sectorielles sur le continent. Elle est en mesure de rivaliser avec les acteurs majeurs en matière d’innovation. En somme, le Plan Deeptech s’affirme comme un pilier incontournable pour affirmer la France dans un contexte de compétition internationale croissant.
Pour explorer davantage les enjeux liés à l’innovation et l’évolution des startups deeptech françaises, n’hésitez pas à consulter des ressources complémentaires telles que ce lien sur l’impact stratégique du Plan Deeptech ou cet article sur leur contribution à la réindustrialisation.
Comparaison de l’impact du Plan Deeptech
Domaines | Impact |
Création de startups | 385 nouvelles startups en 2024 |
Financements | 2,8 milliards d’euros levés en 2024 |
Exits | 24 opérations en 2024, un record |
Emplois | Plus de 50 000 emplois créés |
Répartition géographique | Île-de-France attire 66% des investissements |
Écosystème | 2 589 startups deeptech en activité |
Secteurs stratégiques | Industrie, IA, Greentech et santé |
Montée en puissance | 60% des startups menées par des non-académiques |
Objectif 2030 | Création de 500 startups par an anticipée |
- Durée : 6 ans de lancement du Plan Deeptech
- Acteurs principaux : Bpifrance et État
- Objectif : Accélérer le transfert de technologie
- Startups : 2 589 startups deeptech actives en France
- Créations : 385 nouvelles startups en 2024
- Financement : 2,8 milliards d’euros levés en 2024
- Stratégies : 3 axes principaux: création, croissance, renforcement
- Fréquence des levées : 40% des investissements en IA
- Innovations : Émergence de champions technologiques à l’échelle européenne
- Impact économique : 3,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires générés
Depuis son lancement, le Plan Deeptech a permis à la France de se hisser au rang de leader dans le secteur des startups technologiques. Six ans après son instauration, ce programme, opéré par Bpifrance dans le cadre de France 2030, a non seulement accéléré le transfert de technologie mais a également mis en lumière l’importance de la collaboration entre recherche et industrie. Avec un réseau étendu de 2 589 startups actives dans des domaines stratégiques, la dynamique deeptech française ne cesse de se renforcer, participant ainsi à la compétitivité de l’Europe.
Renforcement des Écosystèmes Locaux
Pour continuer à développer cette filière, il est essentiel de renforcer les écosystèmes locaux. La création de Pôles Universitaires d’Innovation (PUI) est une étape cruciale permettant de fédérer les acteurs de l’innovation autour des universités. Ces pôles offriront un espace d’échange où les startups pourront accéder à des technologies de pointe et bénéficier d’un soutien accru des institutions académiques. De plus, il est recommandé d’organiser des événements de networking à l’échelle régionale pour faciliter les rencontres entre entrepreneurs, chercheurs et investisseurs.
Favoriser les Partenariats Public-Privé
La coopération entre le secteur public et le secteur privé doit être une priorité. Il est important d’établir des partenariats stratégiques qui permettront aux startups de bénéficier de financements publics tout en interagissant avec des entreprises bien établies. De tels partenariats peuvent faciliter l’accès à des ressources et des marchés plus larges, favorisant ainsi l’innovation. En outre, les gouvernements locaux doivent offrir des incitations fiscales pour les entreprises qui investissent dans des projets deeptech, ce qui attirera davantage d’investissements privés.
Soutien à l’Innovation et à la Formation
Un autre volet critique est le soutien à l’innovation. Cela implique l’augmentation des financements pour la recherche et le développement, tout en soutenant les initiatives qui visent à accélérer l’émergence de technologies de rupture. Les programmes de formation et d’incubation dédiés aux futurs entrepreneurs sont également primordiaux. En développant des cursus adaptés aux exigences spécifiques du secteur deeptech, il sera possible de préparer une nouvelle génération d’entrepreneurs bien formés et capables de relever les défis technologiques à venir.
Accélération de la Création de Startups
Pour atteindre l’objectif de 500 nouvelles startups par an d’ici 2030, il est impératif d’améliorer le cadre réglementaire et de simplifier les démarches administratives liées à la création d’entreprise. Cela pourrait inclure la réduction des délais d’obtention de financements et de licences, rendant le processus plus fluide et accessible. Par ailleurs, des outils numériques efficaces et rapides devraient être développés pour faciliter les nouvelles créations.
Renforcement de l’Attractivité Européenne
Enfin, il est crucial de positionner la France comme un acteur clé au sein de l’Union Européenne. Cela passe par l’instauration de programmes de collaboration avec d’autres pays européens, facilitant l’échange de talents, de savoir-faire et d’investissements. La participation à des projets internationaux devrait être encouragée, créant ainsi des synergies entre les différents écosystèmes d’innovation en Europe.
Les recommandations proposées permettront de structurer davantage la filière deeptech française, d’encourager l’innovation, et de soutenir l’émergence de leaders technologiques à l’échelle européenne. Le Plan Deeptech est un projet ambitieux qui mérite d’être continué et soutenu pour garantir son succès futur à long terme.
FAQ sur le Plan Deeptech
Le Plan Deeptech est une initiative lancée par l’État français en 2019, opérée par Bpifrance, visant à soutenir et à structurer l’écosystème des startups développant des technologies de rupture.
Actuellement, il y a 2 589 startups deeptech actives en France.
L’objectif est d’accélérer la création de 500 startups deeptech par an d’ici 2030.
Le Plan repose sur trois axes clés : créer des startups deeptech, soutenir leur croissance et renforcer les capacités d’innovation des acteurs concernés.
La France représente 20 % des levées de fonds deeptech en Europe, faisant d’elle un acteur clé dans ce secteur.
En 2024, les startups deeptech ont généré près de 3,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires et représentent plus de 50 000 emplois.
Les startups deeptech ont levé 2,8 milliards d’euros en 2024, mais cette somme représente une baisse de 31 % par rapport à 2023.
Bpifrance a été un acteur clé en fournissant des financements et en accompagnant les startups deeptech, avec des soutiens non dilutifs de 1,3 milliard d’euros.
Les priorités pour les prochaines années incluent l’attraction de talents, la simplification de l’écosystème, la mobilisation de fonds privés et l’intégration européenne.